Le blog de Marc Tessier tjoueur@hotmail.fr
Didier, le beau brun devait me rappeler le soir même.
Après la soirée passée avec ses amis (?), l'épuisement aurait dû me faire dormir instantanément à peine frôlé l'oreiller.
Mais je m'étais assoupi durant la partouze entre deux baises et l'excitation de ce que je venais de vivre ne me laissait aucun répit.
La culpabilité, non plus…
Je m'étais retrouvé nu et humilié devant une douzaine de mecs et certains d'entre eux m'avaient même filmé ou photographié avec leur portable. J'allais sûrement payer les conséquences de cet acte très cher.
Sans me destiner à une carrière dans la politique ou le show-biz, le fait de me retrouver à poil sur Internet pourrait m'amener des emmerdes à l'avenir que ce soit au niveau du boulot ou de la famille. Il y a toujours un cousin, un oncle ou un collègue qui passe ses journées à mater des trucs de cul sur la toile et le risque restait énorme.
Alors pourquoi, le seul fait de repenser à cette soirée me foutait-il à nouveau la trique ?
J'étais hyper angoissé dès 19 heures. Dans quoi allait donc encore m'entraîner Didier qui devait me rappeler à 20 heures ?
Serai-je à la hauteur ? J'avais failli refuser son plan précédent et je savais qu'il ne me laisserait pas de deuxième chance.
Si je refusais, il me jetterait dans un claquement de doigt et passerait à un autre.
Il avait le physique et pouvait tout se permettre. Et je me doutais bien que les autres types ayant le même genre de fantasmes que moi lui mangeraient dans la main. Au propre, comme au figuré.
20 heures… et toujours pas d'appel.
20h30… toujours rien.
21 heures, je prends mon courage à deux mains ( à 21h05) et je l'appelle.
Pas de réponse. Boîte vocale.
Il va falloir que je me fasse une raison, il m'a planté !
Il a eu ce qu'il voulait et doit bien se foutre de ma gueule avec ses potes en matant mes photos ou en les foutant en ligne.
22 heures, le téléphone sonne. Comme un crétin et sans aucune retenue, je décroche immédiatement.
Il se marre au bout du fil.
"Alors on gamberge ?" me balance-t-il entre deux ricanements.
Il a l'air un peu bourré. Pour une fois que ce n'est pas l'inverse.
"Rendez-vous dans notre bar habituel dans 15 minutes" me dit-il.
"Si t'es pas là à l'heure, on reporte. Je suis crevé de toute façon et j'ai trop bouffé et picolé".
Le porc ! Et moi qui n'ait même pas dîné en attendant son coup de fil.
Et en plus, il a raccroché avant même que je ne réponde.
Il me faut au moins 20 minutes pour arriver là bas et il le sait.
Un taxi ou le métro me ralentirait encore plus. Heureusement je me suis déjà douché et habillé.
Je pars en courant, traverse la seine à toute allure et j'arrive dans un état assez pitoyable au bar de la veille. Nous sommes en plein été et il fait orageux, c'est assez insoutenable.
Il n'est pas là.
J'attends devant le bar. 5 minutes, 10 minutes…
Le fils de pute ! Là, ç'en est trop, je me tire !!
On tape sur la vitre derrière moi.
C'est le serveur qui me fait signe d'entrer.
C'est le même type qu'hier. Il est habillé style brasserie avec chemisette blanche et pantalon noir. Il a le crâne rasé, mais a de beaux yeux et est assez sexy.
Mais je ne suis pas là pour ça, ni pour lui.
J'entre dans le bar. Il y a très peu de monde.
Le serveur me fait signe de le suivre.
Et je vous le donne en mille, je fais ce qu'on me dit.
Il me conduit au fond et pose une enveloppe sur la table en me montrant la banquette face à la lettre.
Je m'assois. Le serveur est reparti avec un sourire en coin.
J'ouvre l'enveloppe.
Je commence à lire ne me demandant dans quoi je me suis encore fourré cette fois-ci.
J'en bande déjà.
Un coca vient d'apparaître sur ma table en face de moi.
Le serveur me fait un sourire et avec la main me fait comprendre qu'il est inutile pour moi de parler.
En lisant, je porte le coca à mes lèvres. J'ai encore chaud après ma course effrénée.
Ce n'est pas du coca, mais un whisky-coca où d'ailleurs le breuvage américain semble être en infériorité évidente sur l'alcool.
Je lis la lettre en souriant. Si Didier me fait boire, il a une idée derrière la tête.
La première directive est de ne pas retourner la lettre pour le moment, mais de me contenter d'exécuter la première phase de la missive.
a) Finir mon verre.
b) Défaire ma ceinture, ouvrir mon pantalon et descendre pantalon et slip sur les chevilles.
c) Me décaler par rapport à la table et tout montrer au serveur qui va m'amener mon deuxième verre.
Je déglutis. Il n'y a peu de gens dans le café et tout le monde est entassé en terrasse, mais quand même…
Il faut dire que la température approche les 30° à l'intérieur.
Je regarde rapidement le serveur. Il est dans la connivence, bien sûr, mais à quel point ?
S'attend-il vraiment à ce que je lui balance mon service trois pièces sous le nez ? Ou Didier m'a-t-il fait une dernière farce douteuse avant de disparaître ?
Le serveur est derrière le bar et prépare… un whisky-coca.
Il va falloir que je me décide.
Dans le café, personne ne bouge. Les gens discutent et sont tournés vers l'extérieur.
Les gens dehors ne devraient pas me voir.
Le serveur a fini sa préparation et ne va pas tarder à venir vers moi.
Je retourne la lettre : "Allez petite pute ! Ne me déçois pas !".
Je suis hyper angoissé et j'ai du mal à respirer, mais c'est maintenant ou jamais.
J'ouvre la ceinture, défais ma braguette - le serveur arrive -, descends pantalon et slip d'un coup, mais le slip reste accroché à ma bite en pleine érection.
Je me débats fébrile et descends le tout, non sans me cogner la tête contre la table au passage.
Il est déjà là devant moi.
Sur son plateau, mon 2e whisky-coca et une autre lettre.
Il ne bouge pas.
Putain ! J'ai oublié de me décaler.
Je me glisse tant bien que mal sur la banquette.
La peau moite de mes fesses colle dessus.
Et me voilà face à lui, cuisses écartées, drapeau dressé en me demandant s'il ne va pas se mettre à hurler.
Son sourire commercial s'efface et ses yeux se délectent du spectacle.
Il prend son temps.
D'un coup il me fait signe de repartir derrière la table.
Un client s'est levé pour aller aux toilettes. C'est la panique !
Je me précipite tant bien que mal derrière ma semi protection de table.
Le vieux aux cheveux grisonnants passe sans s'apercevoir de rien.
Mon serveur sourit d nouveau.
Je me précipite pour me rhabiller.
Il pose sa main sur la mienne pour m'arrêter.
Je ne vais quand même pas resté la bite à l'air en plein bistro ?
Il pose une nouvelle enveloppe et mon 2e verre devant moi et s'en retourne derrière son bar.
Il est en oblique vis-à-vis de moi, mais peut voir sous ma table !
Et tout en s'affairant, il me mate sans gêne.
Je rebois un coup.
Mon érection est redescendue. J'ai eu peur.
Le vieux repasse dans l'autre sens et retourne à sa table en me regardant bizarrement.
Il doit se demander pourquoi je suis rouge comme un coquelicot.
J'ouvre la deuxième enveloppe.
"Là, ma salope. Il va falloir être rusé et courageux…"
Je commence à paniquer, l'érection est retombée.
"Vincent, note gentil serveur a été déçu de ne pas voir ta bite hier. Tu l'as rangée trop vite et il a tout raté. Je lui ai promis qu'il aurait une compensation ce soir".
Si j'avais su, j'aurais pas été aussi rapide hier, cela m'aurait évité bien des tracas.
"Voici tes nouvelles instructions : sois une bonne petite pute !
Si tu fais ce que je te dis, tu seras récompensé pour ta peine".
Le fameux Vincent se marre dans coin, mais continue à me mater la bite sans vergogne.
Je lis : "
a) Tu vas boire ton verre.
b) Tu vas enlever ton pantalon et ton slip de chienne discrètement et remettre tes chaussures.
c) Tu vas bien observer les allées et venues, puis te décaler vers le coin de la table comme tout à l'heure.
d) Au signal de Vincent, tu retires ton tee-shirt, tu te lèves et files aux toilettes. Tu laisses tes fringues sur la banquette".
Je suis éberlué. Je ne vais pas traverser l'arrière du café à poil ?
Ma table n'est même pas la plus proche des chiottes ! Et le pire c'est de laisser mes fringues derrière moi et de me retrouver totalement impuissant !! Je vais finir au poste. Là, ça va trop loin, même si en lisant le mot "pute", j'ai presque eut l'impression d'entendre sa voix et que ça a relancé mon excitation… du moins intellectuellement.
"C'est pas fini, tu entres dans les toilettes et tu vas à l'urinoir. Tu attends que quelqu'un entre pour pisser devant lui.
Ensuite, tu vas devant le miroir comme pour te laver les mains et tu te branles en te caressant comme la salope que tu es sans tenir compte de quoi que ce soit."
Rien que de lire cela, je suis de nouveau au garde à vous, même si je ne m'imagine pas le faire.
Un 3e verre vient d'arriver devant moi. Didier et Vincent ont tout prévu, on dirait.
Il faut dire que le 2e n'avait pas fait long feu.
Vincent est déjà reparti à son poste de garde et vérifie toutes les deux trois secondes l'état de mon entre-jambes.
Je bois mon verre en deux fois en faisant la grimace et sans plus réfléchir et avec maladresse, je retire mes chaussures et enlève pantalon et slip. Vincent n'en perd pas un miette et commence même à se toucher. Je peux m'en rendre compte en devinant les mouvements de sa main derrière le bar.
Je remets tant bien que mal mes chaussures.
Je regroupe mes fringues sur la banquette et glisse mon slip sous les fesses pour pouvoir plus rapidement me décaler vers la gauche.
Je regarde la salle, c'est très calme, mais ça n'empêche que je tremble comme une feuille. De peur ? D'excitation ? Des deux, on dirait bien.
Je me décale et je suis prêt à me lever. Je suis cuisses écartées entre les deux tables, vêtu de mon seul tee-shirt, chaussettes et tennis.
Contrairement à tout à l'heure où j'étais droit comme un "i", je suis un peu affalé (l'alcool ?) sur la banquette, bien offert pour que Monsieur profite du spectacle.
Vincent observe un moment la salle et me fait signe.
Je jette un dernier coup d'œil, me redresse, enlève maladroitement le t-shirt et me lève la bite raide devant lui.
Il est un peu éberlué, je crois. Il me regarde, mais reporte son regard sur la salle avec inquiétude.
Il me fait un nouveau signe.
J'abandonne mon t-shirt sur la banquette et me dirige vers les toilettes un peu paniqué.
Le fait de bouger m'a fait sortir de mon état second.
Je file dans les WC, manque de me tromper et d'aller chez les dames et rentre chez les mecs.
Pas de verrou…
Je ne peux rien faire, sinon m'enfermer dans une cabine ou repartir en sens inverse chercher mes fringues avec le risque que cela comporte.
Autant aller jusqu'au bout.
Mon reflet comme je passe devant la glace pour me rendre devant l'urinoir, me fait réaliser ma complète – ou presque nudité. J'ai commencé à débander, mais n'en reste pas moins que je n'ai pas de vêtements sur moi, hormis mes tennis et chaussettes.
Je me poste devant l'urinoir en tremblant.
J'ai la trouille de ma vie !
Je suis à poil dans un lieu public, le dos tourné à la porte sans visibilité… et j'ai envie de pisser.
Quelques secondes s'écoulent et j'entends la première porte s'ouvrir, puis une seconde.
C'est à côté. Chez les femmes !
Heureusement que la dame en question ne s'est pas trompée. On aurait eu droit à un cri digne d'un film !
Une trentaine de secondes encore et la première porte s'ouvre à nouveau, puis celle des toilettes hommes. Je me crispe, m'attendant au pire.
La porte se referme, un pas lourd résonne derrière moi.
"Ne te retourne pas et baisse les yeux."
Ce n'est pas la voix de Didier et ça ne correspond pas non plus avec le physique de Vincent.
Mais bon, ça ne veut pas dire grand chose…
Le type s'est placé derrière moi. Je sens sa respiration sur ma nuque.
Il est très proche, mais ne me touche pas.
Une chose est sûre, il est grand. Plus grand que moi et plus carré aussi.
Il porte des chaussures classes, pas des baskets ou même les chaussures noires du serveur.
Des pompes que je trouverais moches en magasin, mais qui valent de l'argent.
Il est juste derrière moi à quelques millimètres.
Je sens sa chaleur sur mes fesses dénudées.
Sa main passe devant mes yeux. Il tient son portable et l'oriente vers ma bite.
"Pisse… doucement".
Putain ! Il est en train de me filmer la bite pendant que je pisse…
Je ne suis pas sûr de pouvoir y arriver, même si j'en ai très envie.
Et pourtant son souffle sur ma nuque, dans mes cheveux, sa respiration haletante pleine d'envie m'excite.
Il manquerait plus que je me mette à bander !
Ça finit par venir et tout en essayant de contrôler au maximum, j'urine tout en matant le spectacle à travers son portable.
"Stop !" me commande-t-il.
Je m'exécute tant bien que mal.
Mais je me sens déjà mieux.
"Recommence". Sa voix est autoritaire et douce à la fois. Assez âgée.
Je me remets à pisser devant son portable.
Je termine.
"Secoue ! Secoue bien!"
Là, je vais me mettre à bander c'est sûr.
La porte des toilettes s'ouvre.
Putain, on est foutu.
Le type s'est arrêté sur le seuil.
J'entends du bruit.
La porte se referme.
Le mec entre dans une cabine et referme la porte.
Il m'a peut être pas vu derrière l'armoire à glace.
"Ne bouge pas et ne te retourne pas. Garde les yeux baissés. Lorsque je serai sorti, tu feras ce que tu as à faire".
Je présume qu'il parle de la fin de la lettre.
Il s'écarte. La lumière de son portable glisse sur mon dos.
Il est en train de me filmer le cul !
Bien sûr, je sens immédiatement un tiraillement au niveau de l'entrejambe.
Le portable claque.
Il a fini son chef-d'œuvre du 7e Art, seuls ma bite en train de pisser et mon cul nu l'intéressaient à priori.
Au moins, si ça finit sur Internet, on ne me reconnaîtra pas.
Son pas lourd s'éloigne. La porte des toilettes s'ouvre et il sort.
Je quitte l'urinoir.
Je suis supposé me mettre dos aux cabines et face au grand miroir et me branler "comme une chienne" en me caressant.
Seul problème, il y a un mec dans une des cabines. Et je ne sais pas s'il est là pour ça.
Et si la porte extérieure s'ouvre… Impossible de rater le spectacle !
De toute façon, je suis coincé ici sans mes fringues et jusqu'à présent, Didier me m'a jamais réellement laissé tomber, même s'il s'est servi de moi. Mais l'inverse est aussi vrai.
Mais en même temps, il n'est pas là. Il m'a carrément prêté à son copain serveur et à l'autre fan d'uro.
Tout à coup, j'entends le type de la cabine qui bouge. On dirait qu'il s'est assis.
Il ne peut pas me voir, à moins d'ouvrir la porte.
Je regarde mon reflet.
Ça fait drôle d'être comme ça complètement à poil devant ce grand miroir dans ces chiottes vides.
Je ne suis pas un mannequin, mais assez narcissique pour reconnaître que je suis pas mal. En tous les cas, je fais de l'effet.
Je fais du sport et ça se voit. Beaux pectoraux, beau torse, les abdos un peu dessinés surtout dans cette lumière douce. Imberbe, j'ai jamais été poilu. Les cheveux très courts et les yeux bleus. C'est pas Brad Pitt, mais c'est pas vilain.
J'ai une bite correcte –17 cm en action – et les couilles bien pleines et ça se voit.
Je me suis rasé autour de la queue et les bourses, mais tout en laissant un peu de poil au-dessus comme les acteurs de films de boules.
Comme je suis exhib et assez nombriliste, je commence à bander rien qu'en me regardant.
Alors, autant y aller.
Je commence à me caresser la poitrine et à me pincer les tétons.
Ma queue est déjà à l'horizontale.
Un bruit sur ma droite. La porte de la cabine s'est entrouverte. Le type me mate…
Je ne le vois pas, juste l'entrebâillement de la porte me permet de savoir qu'il est là à me regarder.
Autant qu'il en ait pour son argent. Idem si quelqu'un entre. Le show doit en valoir la peine.
Je continue à me caresser d'abord maladroitement puis lascivement. La porte s'ouvre un peu plus. Un truc roule à mes pieds. Un flacon de poppers !
On dirait bien que Didier a donné ses consignes.
Je le ramasse en prenant mon temps. Si mon voyeur aime les culs, autant lui faire plaisir.
Ce salaud est tellement bien placé qu'il me voit à la fois de dos et de face dans la glace.
C'est ce qui s'appelle être exposé.
J'inhale longuement le poppers par chaque narine en prenant mon temps. Le premier effet est de me faire débander un peu.
Mais, peu après, mon cœur se met à s'accélérer. La tête me tourne un peu et mon entrejambe est brûlant. Je commence à me caresser lentement et à me déhancher comme la petite salope que je ne peux être que grâce à la drogue et à l'alcool conjugués.
Ma nature profonde se fait jour et la "chienne" que mon beau brun m'avait demandé d'être apparaît enfin.
Je me claque les fesses, perdant tout sens de la mesure et sans me soucier du bruit.
Je bande comme un âne.
La porte de la cabine s'ouvre.
Vincent est assis sur la cuvette rabattue. Le pantalon et le slip sur les chevilles, la chemise ouverte.
Il est super bien foutu et sa bite à la main me laisse présager un bon moment à venir.
Il s'astique quelques secondes en me regardant, puis me fait signe d'approcher.
Je m'agenouille entre ses jambes et commence la deuxième chose pour laquelle je suis très doué en lui taillant une pipe d'enfer.
En même temps, j'ouvre à nouveau le flacon de poppers et en aspire une nouvelle dose. Je le remets dans ma chaussette droite.
Là je décolle avec sa bite dans la bouche, j'enroule ma langue autour de sa queue et le suce goulûment sans inhibition. Sa queue vient heurter le fonds de ma gorge sans provoquer de haut-le-cœur grâce à l'action libératrice du poppers.
D'un coup, il se lève et me prend l'arrière de la tête dans une main.
Il m'approche de sa queue et en criant presque, me balance son liquide épais au jet puissant sur le visage.
J'essaie de ne pas fermer les yeux, mais c'est impossible.
Je sens sa main qui passe devant ma figure et qui m'étale son sperme sur la gueule.
Je jouis aussi, à genoux entre ses pieds.
Il bouge. Il a pris une serviette en papier et m'essuie délicatement la figure.
"Didier ne m'a pas menti. Tu en valais la peine."
Il me fait me relever et me roule une pelle d'un romantisme déconcertant.
"Tes fringues sont dans la cabine, va te rhabiller".
Effectivement, mes habits sont rangés bien pliés dans un coin de la cabine et m'attendent.
"Avant de partir, enlève le panneau sur la porte et ramène-le moi au bar. J'ai une lettre pour toi."
Il sort.
Je me rhabille rapidement.
Et je quitte les toilettes. Un panneau est accroché sur la porte disant que les WC hommes ne fonctionnent pas et de se rendre chez les dames.
C'était une sécurité, mais il y avait toujours le risque qu'un type dans la lune ou qu'un habitué entre sans le lire.
Je retourne dans le café. Vincent est derrière son bar.
Je lui rends la panneau et il me tend mon enveloppe avec un sourire craquant.
"Si un jour, tu te lasses de Didier, passe me voir". me dit-il.
Je sors presque en sifflotant du bar, mon enveloppe à la main et je décide la garder pour quand je serai rentré.
Après quelques pas, je réalise que je n'ai même pas regardé si je reconnaissais le type qui m'avait maté à poil en train de pisser.
J'ai bien compris que Didier n'était pas en forme ce soir, mais ne voulant pas me planter, m'avait mijoté un plan pour m'éviter de m'ennuyer .
Le moins qu'on puisse dire, c'est que c'était réussi !!